Où l'on saura tout sur les vacances autrichiennes de deux parisiens en vadrouille.
Nous sommes partis le 29 juillet 1992. L'avion pour Munich partant vers 15h00, nous avons pris le train à Gravigny-Balizy vers 11h00. Un gentil voisin nous a déposés à la gare.
Nous avons déjeuné à l'aéroport - puis nous avons enregistré nos bagages, et nous sommes allés nous asseoir pour attendre l'avion. Pendant ce temps, Louis est allé faire un petit pipi, et en revenant a trouvé sa place à coté d'Hélène occupée par un malotru. Hélène ne s'en était même pas aperçu ! C'était le deuxième effet Kiss-Cool !!
Arrivée à Munich : nous traversons l'énorme l'aéroport pour aller chercher notre voiture de location - c'est une petite Golf dernier modèle, gris-anthracite s'il-vous-plaît. Nous passons la soirée à Munich (saucisses et bière à flots, plus un excellent dessert), puis le lendemain nous prenons la route de Vienne (450 Km), avec dans le ventre, enfin digéré, le dessert mentionné ci-dessus (une boulette géante de pâte levée).
Notre hôtel se situe à l'extérieur de Vienne, sous les coteaux de la Forêt Viennoise. Nous ferons le trajet en autobus et en tramway, car le stationnement dans le centre de la ville est difficile.
Le premier soir, nous nous promenons un peu dans le centre, puis nous regagnons notre quartier qui compte de nombreux Heurigen (guinguettes) très sympathiques. Nous en choisissons un : chez "Wolff". Le principe est particulier - la serveuse apporte le vin (vin blanc nouveau, servi en chopes de 1/4 de litre) et on va chercher les plats comme chez le traiteur. Tout cela est très amusant, surtout Hélène qui se bat contre les guêpes ! Comme partout, des gens vous proposent d'acheter des roses ou autres choses ; c'est ici qu'Hélène a eu son petit bouquet.
Le lendemain, après avoir pris en photo les réceptionnistes de l'hôtel, nous visitons le château de Schönbrunn,
puis le Prater (avec la Grande Roue - ils ont tourné un James Bond à cet endroit et nous avons pris ces photos).
Comme il faisait 36°, nous sommes ensuite retournées à l'hôtel pour nous rafraîchir avant de faire un petit tour en voiture dans les collines, puis de retourner dans une autre guinguette.
Le dernier jour nous avons commencé par une petite promenade dans les coteaux près de l'hôtel,
puis par une visite de la ville, du Musée d'histoire de l'art et, pour finir, du Café de l'hôtel Sacher, célèbre dans le monde entier pour son gâteau au chocolat (nous l'avons testé pour vous comme le montre la photo!).
Finalement, nous nous sommes promenés sur les traces de Ludwig van Beethoven, le long d'un petit ruisseau (qui ressemble un peu à notre Rouillon). C'est là qu'il a eu l'idée de la symphonie pastorale - et comme dans cette symphonie, nous avons eu droit à un orage. Heureusement, nous avons pu nous abriter sous un porche - c'était justement la maison où a vécu Beethoven ! (Il y avait plein de guinguettes dans sa rue - j'ai l'impression que lui aussi il aimait bien le vin viennois).
Après un dernier dîner (dans une autre guinguette, bien sûr, où une petite vieille nous a vendu un petit sachet de lavande en chantant "Lavendel, lavendel, ça sent bon et ca ne coûte que 2 sous...") puis une bonne nuit, nous sommes partis, après un dernier point de vue sur Vienne vers Mondsee (un lac près de Salzbourg).
Notre itinéraire depuis Vienne passait le long du Danube (qui est vraiment bleu par endroits) sur une très belle route bordée de petits villages, de châteaux et de monastères. Arrivés à Mondsee, nous avons découvert un petit village au bord d'un lac, qui grouillait de touristes, de fanfares, de cafés. Le site était magnifique, et nous avons décidé que nous essaierions de profiter un peu de ce cadre. Dîner au restaurant de l'hôtel (qui s'est avéré être un restaurant italien de très grande classe)
Le lendemain, nous sommes allés à Salzbourg - en passant par Hallein et Hellbrunn. Hallein est célèbre pour sa mine de sel que nous avons visitée. Après être monté en télécabine jusqu'à l'entrée de la mine, nous avons endossé notre tenue officielle de mineur de sel : pantalon et veste blancs.
| Il faut voir ça - tout un groupe de gens déguisés en mineurs ! | Nous sommes entrés dans la mine en petit train, |
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| puis nous avons marché, traversé la frontière allemande sous terre, | puis glissé sur de longs toboggans qui chauffaient les fesses... |
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Dans la mine il fait 10° toute l'année ce qui nous a bien rafraîchis. En sortant, nous avons affronté les 30° de l'été. Descente en télécabine.
Ensuite, nous avons visité les jeux d'eau du château de Hellbrunn. De belles fontaines, un théâtre et un orgue hydraulique, le tout agrémenté de jets d'eau dissimulés avec lesquels les gardiens facétieux (sic) arrosaient les visiteurs. Quels cris ! Quelles bousculades !
Pour finir la journée, nous avons parcouru trois fois à pieds le vieux Salzbourg, et nous avons pu voir un petit concert donné dans le cadre du festival (avec quatre guitares et un clavecin).
Dîner, retour à Mondsee et dodo bien mérité.
Le lendemain, c'est le dernier jour avant de partir. Un petit coup d’œil sur le ciel pour évaluer la météo - ça devrait aller sans problème.
Nous avons loué des bicyclettes, et nous avons fait le tour du lac de Mondsee (25km).
Nous sommes rentrés juste avant l'orage - Ouf ! L'après-midi nous avons fait un tour en voiture, puis une petite promenade à pieds dans la Helenen-Tal (vallée d'Hélène).
Le lendemain 5 août, c'est déjà le départ. Nous quittons Mondsee pour aller à Munich, où nous déjeunons et nous nous promenons dans la ville et le Jardin Anglais.
Puis l'aéroport, l'avion, le RER et la maison - un autre voisin nous a montés de la gare jusqu'à la maison.
Voilà, vous savez tout. A l'année prochaine pour de nouvelles aventures.
Hélène et Louis